Avec Laure, nous avons réalisé début 2024 un périple de presque 2 mois aen Asie du Sud Est. Notre voyage nous a mené de la Thaïlande au Vietnam en passant par le Cambodge et le Laos.
Notre itinéraire :
Notre itinéraire (en rouge) comme fil conducteur les fleuves et surtout le Mékong (en bleu)… et petit récap.
👉🏼Bangkok 🇹🇭
👉🏼Siem Reap/Angkor🇰🇭
👉🏼Phnom Penh🇰🇭
👉🏼Kampot Kep🇰🇭
👉🏼 4000 îles sur le Mékong
👉🏼Vientiane
👉🏼Vang Vieng
👉Luang Prabang
👉Muang Ngoï
👉Dien Bien Phu
👉Cao Bang
👉Hanoï
L’Asie du Sud Est du Sud au Nord.(Thaïlande/Cambodge/Laos /Vietnam) c’était pour nous :
📅 57 jours
🚍 4000km /70h de bus
⛴️ 15 bâteaux
🛕 60 temples visités
🎨 100h d’aquarelle
🍚 10kg de riz
🍻 35l de Singha /Angkor/ Beer Lao/ Hanoï
🥭70l de smoothies et autres thés glacés
☎️ 8 cartes sim
💵 4 devises (baht,riel,kip,dong) sans compter les $$
Nos coups de coeur ❤
🏞 le Mékong, les rivières, les fleuves les lacs partout
🍜 La nourriture +++
⭐ la richesse historique et culturelle
🛕Les temples (Angkor et toujours 🤩)
🏙 Les villes ( Bangkok, Phnom Penh,Vientiane, Luang Prabang, Hanoï) et leur énergie
🙏 l’ accueil et la gentillesse des gens
👌 la facilité d’ organisation
Ce qu’on a pas aimé 😞
🔥la fumée des brûlis au Laos
🥵 la chaleur
🤑 l’arnaque à la cb au Cambodge
🤔 un peu trop de touristes parfois
Escale à Bangkok
Passage obligé du touriste en Thaïlande voici deux des grands temples bouddhistes de la capitale :le Wat Phra Kaew,coeur spirituel du bouddhisme et de la monarchie thailandaise et le Wat Arun construction emblématique de Thaïlande.
Cambodge
Angkor et Siem Reap
Nous voilà à Siem Reap au Cambodge porte d’entrée des temples d’Angkor.
Ces deux aquarelles racontent le temple de Ta Prohm où la jungle reprend en partie ses droits, avec un fond sonore envoutant et la lumière qui magnifie la pierre.
Le temple le Banteay Kdei est un immense monastère du 12éme siècle que nous avons eu la chance de visiter au petit matin lors de notre première visite. Offrant son charme, ses magnifiques apsaras (nymphes danseuse) et son grand fromager aux rares visiteurs présents.
Nous y sommes revenus en fin d’après-midi pour une deuxième séance de croquis et malgré la touffeur et la présence insistante d’une sauteuse, le charme ne fut pas rompu ….
Croquis de quelques-uns parmi les 216 visages énigmatiques du fascinant temple du Bayon. Ajoutons à cela la visite d’un petit singe chapardeur et nous sommes transportés en plein Livre de la Jungle.
Quelques vues du temple de Preah Kahn. Un autre coup de cœur. Ce temple est tellement vaste et labyrinthique que nous nous y sommes égarés au coucher du soleil. Emotion!
Et Merci aux gardiens et au chauffeur de tuk tuk pour leur aide.
Dernières aquarelles d’Angkor qui montrent, s’il en était besoin la diversité des temples et des ambiances. De l’immense et emblématique Angkor Wat au tout petit Ta Som en sortant par la porte d’Angkor Thom.
Retour d’école à Siem Reap et Marchés animés de Siem Reap et Phom Pehn. Extraordinaire richesse des étals, en particulier les légumes et herbes qui composent dans une cuisine locale aux multiples saveurs.
Entre 4 et 6 millions, c’est le nombre de mines anti-personnel et engins explosifs qui ont été dispersés à travers le Cambodge depuis les années 1970 par les armées qui y ont combattu.
À Siem Reap nous sommes allés visiter une ONG qui dresse des 🐀 démineurs.
Cette ONG, Apopo utilise des rats de Gambie (cricetomes) pour détecter les mines. Trop légers pour déclencher la mise à feu, ces rats quasi aveugles sont dotés d’un exceptionnel odorat et sont dressés à détecter le TNT de ces mines vieilles de 50 ans.
Le pays serait en passe d’être débarrassé des mines à l’horizon 2025.
Phnom Pehn
Deux aquarelles de Phnom Pehn (palais royal et bar bobo) où le bus de Siem Reap nous a amenés.
Belle surprise que cette capitale à mi-chemin entre histoire et modernité, avec ses temples plusieurs fois centenaires, ses bars branchés, la douceur de la promenade le soir le long du Mekong et les gratte-ciel de verre qui poussent au-dessus des vieux bâtiments de l’époque coloniale .
Phnom Pehn aurait justifié un carnet de voyage complet…
Pour compléter, j’ajoute quelques vues du musée national de Phnom Penh et de sa très belle collection de sculptures khmexemple Azimut trekkingeres.
Kampot et Kep
Nous voici à Kampot, à une matinée de minibus de Phnom Penh.
Petite ville alanguie au bord de la rivière Teuk Chhou qui y rejoint la mer. Endroit tranquille, réputé pour son poivre et sa douceur de vivre. Quelques restes de la période coloniale, dont un pont français objet de l’aquarelle du jour.
Bateaux de pêche colorés qui approvisionnent le marché aux poissons de Kep, ville voisine de Kampot.
Magasin d’un marchand ambulant spécialisé en vannerie.
Kep est connu dans tous le pays pour son marché aux poissons avec ses stands dont la spécialité phare est le crabe au poivre vert de Kampot, une tuerie . Mais les calamars et petits poulpes grillés ne sont pas mal non plus.
Étrange impression que celle que l’on ressent à Kep, appelée Kep sur Mer pendant le protectorat français,
que les Français avaient transformée en station balnéaire chic où fleurissaient des créations architecturales Bauhaus.
Il ne reste désormais de ces symboles de la « décadence et de l’impérialisme occidental « que des bâtisses à demi-détruites par les Khmers rouges.
Kep, aujourd’hui un peu alanguie, s’anime quand arrive le week-end et les familles en goguette.
Laos
Si Phan Don,
Nous avons quitté le Cambodge pour rejoindre en 14h de bus le Laos voisin.
Nous voilà sur l’île de Dondet à Si Phan Don, un superbe archipel qui s’étire au milieu du Mékong.
C ‘est ici que le fleuve atteint sa plus grande largeur -14 km- sur son cours de 4350 km des plateaux Tibétains à la mer de Chine en passant par le Laos, le Cambodge et le Vietnam.
ll faut bien le dire la vie s’écoule tranquillement sur les bords du Mékong.
Nous avons loué des vélos utilisés uniquement aux heures fraîches.
Les îles sont très jolies, les gens sympas et on se distrait avec les chutes, les petits et gros bateaux et les gamins qui barbotent dans la rivière. Avons donc prolongé notre séjour illico (tels les Lotophages sur leur île les mangeurs de lotus dans l’Odyssée).
Voici un premier tableau de Don Det avec un pan de forêt vierge bordant le Mékong.
J’ajoute au post précédent une autre vue des rives de l’archipel des 4000 iles avec la lumière du petit matin.
Essai en direct à l’aquarelle sans encre noire et quasi sans crayon.
Chutes chutes et re-chutes
Autour des îles de nombreux rapides comme les chutes de Khon Phapheng (21 m de haut et 10 km de large donc nous n’ en voyons qu’ un morceau) que nous avons rejoint en🚤 puis en 🛺.
Comme nous étions les premiers et les seuls ( à part les laotiens du site sympas et goguenards ) j’ ai pu les peindre tranquillement 🎨😉.
Deux histoires rigolotes :
🌳On trouve sur le site un temple pour un 🌳 hyper-sacré,le manikhot qui poussait au milieu des chutes. Quand l’arbre est mort ,il a été récupéré en hélico et il repose dans un cercueil de verre vénéré comme il se doit.
🚂 Comme les rapides étaient infranchissables en bateau les Français ont construit en 1897 une voie ferrée et un joli pont sur les îles. Le 🚂 transportait marchandises et canonnières : un peu d’intermodalité sur le Mékong 😉
Lors de nos déambulations dans îles vélo, il nous arrive souvent de découvrir un wat au détour d’un chemin.
Loin de la splendeur et du clinquant des grand temples des capitales, ils ont le charme bucolique des petits édifices.
La symbolique bouddhique et les éléments du temple se fondent dans le paysage et dans le quotidien de la vie insulaire.
Les couleurs vives, les drôles de créatures, les drapeaux, les stupas de toutes sortes leurs confèrent un charme certain.
On y croise fidèles, moinillons occupés à leurs tâches quotidiennes, animaux domestiques etc…
Et surtout, il se trouve toujours dans l’enceinte du temple un bel arbre qui offre son ombre précieuse et me permet de le croquer (un frangipanier sans âge au tronc noueux).
Clap de fin pour notre séjour à Don Det : nous avons dû prendre sur nous pour quitter au bout d’une semaine ces îles superbes et poursuivre notre voyage. La douceur de vivre, les couchers de soleil sur le Mékong, les baignades dans le fleuve, les balades à vélo vers les petits temples, la vie du fleuve, les retours au clair de lune et surtout la gentillesse et l’accueil des îliens nous auront conquis.
Vientiane
Nous voici à Vientiane : la ville n’a pas grand-chose à voir avec les autres capitales asiatiques visitées précédemment.
Vientiane est paisible presque indolente dans la chaleur de ce mois de mars. Il y a tellement peu de circulation que l’on peut y déambuler à pied. Le temps semble en partie arrêté et on y sent l’influence française.
On y trouve de très jolis temples dont le Wat Sisaket et ses innombrables bouddhas, pas mal de cafés sympathiques, une promenade le long du Mekong avec des attractions pour petits et grands…
Visite au sympathique Wat Simuang, temple de la chance et de la divination, plébiscité par les locaux et les touristes chinois. Les magasins d’offrandes pullulent alentour (beaucoup de fidèles= beaucoup beaucoup d’offrandes).
Van Vieng
Après Vientiane, nous faisons un stop à Van Vieng, ville sans intérêt mais dans une belle campagne parsémée de pics karstiques, avec rivières, piscines naturelles bleu lagon, grottes… Van Vieng offre de magnifiques vues et de beaux terrains de jeu et apporte une pause bienvenue après les visites temples.
Une beerlao au coucher du soleil au bord de la rivière Nam Ou alors que les ballons s’élèvent alentour est un must.
Base aérienne secrète de la CIA, puis lieu de « perdition » de la jeunesse occidentale Vang Vieng s’est désormais assagie et reconvertie en base de sports pour les jeunes européens tour du mondistes avec vol en montgolfière, descente de rivière en canoë ou chambre à air, escalade, tyroliennes… et même tour de buggys pour les Coréens…
J’ajoute un petit exercice de style « bananiers et multiples verts ». La végétation locale me donne du fil à retordre.
Deux petits marchés du matin à Vang Vieng et Luang Prabang qui font leur apparition dès potron-minet et disparaissent dès que la chaleur arrive. Ils ont le charme des lieux de vie installés dans la rue, accueillants et éphémères.
On y découvre plein de denrées exotiques inhabituelles et parfois étonnamment comestibles : foultitude de fruits et légumes, mais aussi écureuils, fougères, vers, grillons… Il y a même des petits oiseaux à relâcher pour accompagner un vœu.
Le Mekong est véritablement l’âme du Laos. Ici, à Luang Prabang, c’est à la fois un lieu de vie et de loisir avec de nombreuses promenades sur ses rives et autres croisières.
Tantôt mystérieux noyé dans la brume des brûlis du printemps, tantôt écarlate au coucher du soleil, on y découvre toutes sortes d’embarcations, bac, pirogues de pêcheurs et bateaux de croisière multiformes et plus ou moins bruyants.
Sans oublier les joyeuses « sunset cruise » avec leurs lampions qui égaient un fleuve laiteux et brumeux.
Le bouddhisme est omniprésent au Laos. C’est un bouddhisme mâtiné d’animisme.
Les esprits du villages habitent le temple, ceux des arbres sont vénérés à travers le banian du temple, chaque maison héberge un petit autel où sont déposées des offrandes à l’attention des Phi , démons esprits et fantômes qui hantent les lieux .
Plus qu’ailleurs en Asie du Sud Est, c’est au Laos que l’image des moines, avec leur crâne rasé et leur robe safran, restera indissociable de notre séjour.
Les moines ne sont pas autorisés à travailler contre rémunération et dépendent donc entièrement des dons de nourriture, de biens matériels et d’argent offerts par la population locale. Ce geste est considéré comme méritoire pour les généreux donateurs et les moines se font un devoir de prier pour eux en retour.
À Luang Prabang, on compte plus d’un millier de moines et la ville possède un nombre impressionnant de vat regroupés sur une petite superficie. La plupart des moines sont jeunes (du moins ils le paraissent) et il y a même de nombreux enfants. Beaucoup d’entre eux viennent de régions rurales et de familles très pauvres qui ne peuvent subvenir à leurs besoins. Pour eux, le fait d’être ordonné moine au sein d’un vat représente souvent la seule possibilité de recevoir une éducation et des soins appropriés.
À 4h00 tous les matins, les gongs des différents vat résonnent à travers la ville. C’est le moment où les moines se lèvent. Puis, vers 5h30, alors que le soleil vient à peine de se lever et que la brume matinale ne s’est pas encore complètement dissipée, débute la collecte des aumônes. En langue lao, ce rituel se nomme tak bat. Cette impressionnante procession a lieu tous les matins à Luang Prabang. Dans le plus grand silence, des centaines de moines sortent de leur vat et marchent dans la rue, pieds nus et en file indienne, leur bol d’aumône porté en bandoulière, pour quêter leur ration quotidienne de riz. Les fidèles, des femmes pour la plupart, agenouillées par terre sur leur natte tout le long du parcours, vont ainsi déposer au passage une boulette de riz collant dans chacun des bols d’aumône.
Luang Prabang compterait 35 temples, tous actifs.
Muang Ngoï
Pour rejoindre le Vietnam depuis le Laos, nous avons choisi de traverser les montagnes en remontant la Nam Ou, un affluent du Mékong, en faisant une halte à Muang Ngoï un petit village perdu.
3 jours de transport plutôt rudes en bus et bateaux jusqu’à Dien Bien Phu.
Ici le coucher de soleil sur le petit port de Muang Ngoï , et parmi les embarcations celle dans laquelle nous avons étés entassés pour remonter la rivière le lendemain.
Le cours de la NamOu est de plus en plus modifié par la construction de nombreux barrages par la Chine. Néanmoins la rivière bordée par la jungle reste intacte, sauvage, encaissée et très belle sur ce tronçon. On peut même y croiser les hommes des villages préparant la fête de l’eau et s’entrainant sur leur pirogue de course.
Vietnam
Hanoï
Nous avions quelques a priori à l’égard d’Hanoï qui, de loin, nous paraissait un peu « grise » et austère, moins fun que sa rivale du Sud. Et ce fut une belle surprise de découvrir une nouvelle capitale asiatique encore très authentique, vibrante voire bouillonnante.
Le capharnaüm organisé des scooters, les échoppes de nourriture à chaque coin de rue, la vieille ville dont chaque rue accueille une corporation. Tout cela participe à l’alchimie de cet endroit tellement chargé d’énergie.
Et puis, il fait 10 degrés de moins qu’au Laos et on mange très bien!
Le temple de la littérature est le plus beau monument de Hanoï (qui d’ailleurs est plutôt un ville « d’ambiance »). C »est un temple confucéen datant du 11ème siècle, un lieu inspirant, paisible et entouré de verdure.
Ce temple n’avait pas de but strictement religieux. C’est ici que les fils de sang royal, les fils de mandarins et de l’aristocratie poursuivaient leurs études pour devenir lettrés et hauts fonctionnaires. L’enseignement y fut dispensé pendant 8 siècles de 1076 à 1915.🎓. Plus tard, les élèves les plus talentueux purent participer à un concours pour intégrer le temple et devenir ainsi (ascenseur social!) lettrés et hauts fonctionnaires, peu importe leur milieu social.
On trouve dans l’un des bâtiments leurs noms sur des stèles qui reposent sur les tortues, représentant longévité et sagesse. Étant donné sa symbolique, c’est un endroit prisé pour les photos de classe
Assis à la terrasse d’un café dans une ruelle à l’écart du marché de Hanoï nous découvrons que le propriétaire du lieu élève des oiseaux-chanteurs.
C’est le matin, il s’applique à découvrir les cages (recouvertes pour la nuit et la quiétude du voisinage), distribuer des vermiceaux pour le petit déjeuner. Ensuite, il suspend les cages et laisse ses protégés s’exprimer. Le matou de la maison aux aguets surveille l’affaire.
Renseignements pris l’élevage d’oiseaux-chanteurs est très apprécié par les hommes vietnamiens. Il s’agit d’une pratique héritée de la tradition chinoise.
Ces derniers font souvent partie de clubs d’oiseleurs.
Les oiseaux sont des oiseaux de compétition, jugés sur leur ramage bien sûr, mais aussi sur leur plumage. Le vainqueur peut remporter une somme rondelette.Il paraît même que les maîtres savent reconnaître le chant de leur oiseau parmi des dizaine d’autres.
En tous cas ce concert de la gent ailée est une agréable diversion après le brouhaha de la ville.
Une autre scène de rue dans la vieille ville d’Hanoï.
Vue d’une terrasse de café en hauteur dans la vieille ville de Hanoï. Depuis notre poste d’observation privilégié on ne se lasse pas d’observer la vie de la rue et toutes sortes de véhicules.
Les marchands (souvent des marchandes) ambulants sont particulièrement photogéniques surtout quand elles transportent fruits, légumes et fleurs. Actives dès l’aube, elles utilisent un vélo, un chariot ou même deux plateaux comme une balance (quang ganh) pour fournir les habitants du quartier.
Faire sa place dans la rue est un véritable défi et on ne peut s’empêcher de penser au dur labeur que représentent ces » livraisons à domicile ».
Hanoi : une autre vue, depuis un autre café.
On ne se lasse pas de l’animation de la rue !
Cao Bang
Pour terminer le voyage nous avons jeté notre dévolu sur la région de Cao Bang au nord de Hanoï vers la frontière chinoise.
La région est sublime et dépourvue de touristes occidentaux. On y trouve, comme dans d’autres endroits du Vietnam et d’Asie, le combo reliefs karstiques/ rizières/pagodes en hauteur/cascades. Mais on est seuls et c’est vraiment très beau.
Ici la magnifique vallée de Ngoc Con qui revêt ses plus beaux atours à l’automne quand les rizières sont toutes jaunies et que les pics sombres se détachent…là ce n’ est pas le meilleur moment mais c’ est quand même superbe, avec des champs de maïs et de tabac.
En face c’ est la Chine
Voilà une jolie collection de bonnets de bébés originaires de minorités vietnamiennes ( hmongs, daos etc…) qui rappellent ceux que nous avons vus au marché de N’guyen Binh.
Confectionnés traditionnellement par la grand-mère ou par la mère, ils possèdent des motifs, des pièces d’argent, des pompons ,des amulettes et servent à protéger I’enfant du froid et … des esprits malfaisants.
Ces bonnets sont exposés dans le beau « musée des femmes vietnamiennes » de Hanoï.
Trois anecdotes à ce propos :
. Chez les yaos, les bonnets sont multicolores pour que les mauvais esprits👿 volant au dessus du bébé le prennent le pour une 🌸💮🌼🌺
. Les différents modèles de bonnets permettent de distinguer le bébé fille du bébé garçon.♀️♂️
.Lors d’ un cérémonie une amulette est insérée dans le bonnet pour protéger l’ enfant
Marché de minorités de N’ Guyen Binh toujours dans la région de Cao Bang .
On trouve ce type de marchés dans les régions de montagne (🇻🇳🇨🇳🇱🇦…)
Ce sont des lieux dévolus à la socialisation (certains marchés sont même des lieux de rencontres « matrimoniales ») et au commerce bien sur.
Outre les stands habituels on y trouve du bétail (ici des🐖 roses et noirs, des 🐓🐣🦆,et même des🐕) , des vêtements traditionnels, du matériel agricole et des bijoux d’argent.
Comme on le voit, beaucoup de mamans avec leur bébé ont gentiment accepté de prendre la pose.
Notre guesthouse nous a fait découvrir ce marché (les dates sont compliquées 🤪 et varient en fonction du calendrier lunaire voir des animaux du calendrier lunaire 😜….). Par contre nous n’avons pas identifiés toutes les ethnies présentes 🤯. Nous étions d’ailleurs les seuls touristes et l’accueil des locaux a été chaleureux et parfois goguenard.